Le conseil de l’université Ez-zitouna a souligné vendredi l’impératif de consulter les savants islamiques et les experts dans les affaires religieuses en réactivant le rôle des établissements religieux et scientifiques dont l’université Ez-zitouna, le conseil islamique supérieur, le ministère des Affaires religieuses et la maison d’El Iftaa concernant le discours du président de la République prononcé à l’occasion de la fête de la femme portant sur la question de l’égalité homme-femme en matière d’héritage et le mariage de la femme musulmane avec un non-musulman.
Le conseil a appelé, dans un communiqué, le mufti de la République à préciser les règles de la chariaa concernant ces deux affaires.
L’initiative du président de la République est contraire aux dispositions de la constitution, a précisé l’université dans le communiqué, rappelant que les lois régissant la question de l’héritage fait objet d’une unanimité irréfutable et ne peuvent en aucun cas faire objet d’ijtihed ou d’interprétation. Le mariage d’une musulmane avec un non musulman est aussi interdit à l’unanimité, selon le communiqué.