Le Parlement libanais vient d’apporter des modifications au code pénal en abrogeant, mercredi 16 août, l’article 522 qui permettait au violeur d’épouser sa victime pour échapper à une condamnation.
La Tunisie a apporté ces modifications sur l’article de loi en juillet 2017; ce fut par la suite à la Jordanie d’emboîter le pas en août dernier.
Le Liban a décidé de lever cette protection juridique aux violeurs en abolissant la loi 522 qui dit : «un mariage valide est contracté entre l’auteur d’un de ces crimes (viols, agressions, rapts et mariage forcé) et la victime, les poursuites cessent, et si un verdict a déjà été prononcé, son application est suspendue».
Les associations féministes ont célébré cette abolition. Le chiffre des violeurs qui ont épousé leur victime au Liban est inconnu, cependant, ces pratiques sont connues pour être appliquées dans les milieux ruraux.