Imed Daïmi, député et membre du bureau politique du parti Al-Irada, a démenti la démission de douze membres de l’instance politique.
“Nous n’avons reçu aucune lettre officielle de démission”, a-t-il insisté, jeudi, dans une déclaration à l’agence TAP.
“Le parti Al-Irada passe des moments de tension”, a-t-il ajouté, relevant l’existence de “divergences des vues” et d’un “problème d’organisation” que le parti œuvre à surmonter.
Imed Daïmi a, toutefois, affirmé l’absence de “tiraillements” entre les dirigeants du parti.
Douze membres de l’instance politique du parti Al-Irada ont critiqué, dans une déclaration relayée par plusieurs médias, les agissements d’”un petit groupe” au sein du parti qui s’accapare “le pouvoir décisionnel” dans une tentative d’”isoler les institutions du parti, ses structures et ses adhérents” ou de les mettre “au service de leurs intérêts personnels”.
Le groupe des douze démissionnaires est composé de Zouheir Ismail, Mabrouk Hrizi, Brahim Ben Saïd, Sabri Dekhil, Ghassen Marzouki, Rabii Abdi, Iyadh Elloumi, Yassine Oumaya, Zied Soltane, Sami Ilahi, Leila Sebri et Karim Hammami.
Joint par l’agence TAP, Mabrouk Hrizi, député du bloc démocratique, a refusé de commenter l’affaire de démission. Il n’a ni confirmé, ni infirmer l’information.
Le premier congrès électif du parti Al-Irada qui s’est déroulé en mai dernier a conclu ses travaux par l’élection de la majorité des membres de l’instance politique. De son côté, le président du parti, Moncef Marzouki a désigné le reste des membres conformément au règlement intérieur du parti.