Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a souligné la nécessité de coordonner davantage avec les institutions de l’Etat concernant les problématiques liées au paysage audiovisuel, dont, notamment, la question de la transmission sans autorisation.
Il a insisté sur le suivi des divers dossiers en rapport avec l’information audiovisuelle, évoquant le mystère qui entoure l’entrée, sur le territoire, de matériel de transmission sans autorisation préalable.
Youssef Chahed a reçu mardi à Dar Dhiafa à Carthage, une délégation de la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA), conduite par son président Nouri Lajmi ainsi que le ministre de la relation avec les instances constitutionnelles, Mehdi Ben Gharbia. La rencontre a porté sur le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle.
A cette occasion, la délégation de la HAICA a mis l’accent sur l’importance d’une législation unifiée pour régir le secteur, contrairement à l’approche du ministère de la relation avec les instances constitutionnelles qui favorise, sa fragmentation d’où le climat de tension qui en résulte entre l’instance et le ministère.
Selon un communiqué de la HAICA publié mercredi, la rencontre a, également, planché sur la réforme des médias publics et la nomination d’un nouveau président directeur général de la télévision tunisienne. Un poste vacant depuis le mois de juin dernier.
Les membres de la HAICA ont, par ailleurs, réitéré leur appel en faveur du rattachement de radio Zitouna (confisquée) à l’établissement de la radio nationale pour la garder loin des tiraillements politiques et toute forme d’instrumentalisation.
Les membres de la délégation de la HAICA ont, par ailleurs, appelé à la gratuité de diffusion pour les médias associatifs à but non lucratif et à la réduction de la taxe pour les médias régionaux en difficulté. Ils ont préconisé une information régionale diversifiée qui met en lumière les aspects culturel, social, politique et économique des régions.