Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu mardi une délégation composée de la présidente de l’Association des femmes démocrates, Monia Ben Jemii, de la représentante de la Fédération internationale des droits de l’Homme, Khadija Cherif, du président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, Jamel Moslem, et du président du Forum tunisien des droits économiques et sociaux, Abderrahmane Hedhili.
La rencontre s’inscrit dans le cadre d’une initiative lancée par la société civile pour suivre la situation de Radhia Nasraoui (épouse du porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami), en grève de la faim depuis plus de trois semaines, a indiqué Monia Ben Jemii à l’issue de la rencontre.
Elle a ajouté que le chef de l’Etat a de nouveau exprimé le souci de garantir la sécurité de tous les citoyens et assuré que le mode de protection fournie à Hamma Hammami sera réévalué par le ministère de l’intérieur.
L’entretien a, par ailleurs, été l’occasion de passer en revue la situation générale dans le pays, indique un communiqué de la présidence de la République.
La présidente de l’Instance nationale de prévention de la torture (INPT), Radhia Nasraoui a entamé depuis plus de trois semaines une grève de la faim en raison de la levée de la protection rapprochée assurée par les services de la garde présidentielle au profit de son époux Hamma Hammami.
La présidente de l’INPT avait déclaré, mercredi 19 juillet, à l’agence TAP, qu’elle est dans l’attente d’une réponse concluante du président de la République et du chef du gouvernement, sur la sécurité de son mari.
La présidence de la République avait accordé une protection rapprochée au porte-parole du FP suite à l’assassinat du martyr Chokri Belaid le 6 février 2013. Cette protection a été assurée, durant plus de quatre années, par la garde présidentielle dans tous ses déplacements et devant son domicile.