La coordination du mouvement ” Erakh lé ” (On ne lâche pas), formée initialement au sud dans le gouvernorat Tataouine, a annoncé mercredi, le démarrage de ses activités dans le Grand Tunis “dans l’objectif d’appuyer tous les mouvements de protestation appelant à l’ouverture du dossier des richesses naturelles en particulier le pétrole et le gaz”.
Lors d’une conférence de presse, la coordinatrice générale du mouvement “Wafa Zaghouani” a déclaré que le slogan “Erakh lé” est choisi pour dire que les protestations survenues dans les gouvernorats de Kébili et Tataouine au sud “vont continuer et soutenir toutes les voix appelant à révéler les vérités sur les richesses et les ressources gaspillées du pays”.
De son côté, le porte-parole de la coordination de Douz, Fakher Ajmni a indiqué que les protestataires de Douz (gouvernorat de Kébili) ne renonceront pas à leur requête concernant la révision des contrats pétroliers, relevant que le sit-in de Douz est une continuation de la campagne “winou el pétrole” (Où est le pétrole) démarrée en 2015.
Le professeur de droit constitutionnel, Kais Saied a proposé la création de conseils locaux représentant les habitants des communes et délégations et qui se chargent de l’élaboration de programmes de développement locaux.
Saied s’est dit contre l’appel à nationaliser les richesses énergétiques du pays, estimant que le moment n’est pas opportun pour franchir ce cap.
Il suggère la mise en place d’outils de gouvernance locale qui permettent de regagner la confiance du citoyen dans les représentants du peuple.