La haine que voue Donald Trump Bachar al-Assad n’est un secret pour personne. Il l’a clairement rappelé mardi 25 juillet, en recevant le Premier ministre libanais, Saad Hariri. A cette occasion, le locataire de la Maison Blanche a promis de faire payer le chef d’Etat syrien de ses «horribles» crimes, entre autres concernant le gazage de sa population aux armes chimiques.
«Je pense évidemment que ce qu’il a fait à ce pays et à l’humanité est horrible (…) Je ne suis pas quelqu’un qui va regarder ça et le laisser s’en sortir après ce qu’il a essayé de faire et ce qu’il a fait à de nombreuses reprises», a martelé le président des Etats-Unis, selon l’AFP.
Il a saisi cette occasion pour accusé Barack Obama d’avoir «tracé une ligne rouge dans le sable», en allusion à l’engagement en 2013 du dirigeant démocrate d’intervenir militairement contre Damas en cas de recours aux armes chimiques. Une promesse sur laquelle M. Obama était revenu à la dernière minute fin août 2013.
«Il aurait dû franchir cette ligne rouge parce qu’il y a eu des actes atroces contre l’humanité, notamment (l’utilisation) de gaz et une tuerie aux gaz», a tonné Donald Trump.
Lors de la conférence de presse avec Hariri, le chef de la Maison Blanche a également pointé du doigt «Hezbollah» qui constitue, selon lui, «… une menace pour l’Etat libanais, le peuple libanais et toute la région».