Le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a souligné la nécessité d’œuvrer à limiter les accidents de la route, indiquant que “la prochaine étape n’est plus au diagnostic mais à la mise en place d’une stratégie claire de la sécurité routière”.
Lors du Conseil national de la sécurité routière, mercredi, au siège du ministère de l’Intérieur, le ministre a mis en évidence les manquements et dysfonctionnements enregistrés dans ce domaine, soulignant l’importance de créer une structure qui supervise le secteur en partenariat avec les secteurs public et privé et les composantes de la société civile.
Majdoub a, par ailleurs, appelé à l’intransigeance dans l’application de la loi et l’interception des infractions routières.
De son côté, le directeur général de l’Observatoire national de la sécurité routière, Naoufel Mili, a passé en revue la moyenne journalière des accidents de la route.
Entre 2012 et 2016, la moyenne est de 20 accidents, 4 morts et 30 blessés par jour, a-t-il indiqué, précisant qu’entre le 1er janvier et le 30 juin 2017, 3140 accidents, 634 morts et 4634 blessés ont été enregistrés.
Mili a, dans ce contexte, donné un aperçu sur les efforts de l’observatoire en matière de sensibilisation, notamment à travers la télévision, les journaux et les réseaux sociaux.
L’observatoire a, également, préparé une “note de référence nationale pour la sécurité routière 2018-2022, a-t-il ajouté.