Les journalistes Sofiene Chourabi et Nadhir Gtari seraient toujours en vie, selon des sources informées de la chaine libyenne privée ” 218 TV “, contredisant ainsi la thèse selon laquelle les deux journalistes auraient été liquidés par des terroristes, au début de cette année.
Ces sources qui ont préféré ne pas révéler leur identité ont déclaré à l’agence TAP que Chourabi et Gtari sont, actuellement, retenus dans un local situé entre Syrte et Béni Walid. Ce lieu a été transformé en prison par des groupes extrémistes depuis qu’ils contrôlent la région, affirment les mêmes sources précisant que la chaine diffusera, ce dimanche, dans le journal de 20h00, des déclarations de la mère du journaliste Nadhir Gtari à ce sujet.
Contacté par l’agence TAP, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Néji Bghouri, a mis en doute cette information diffusée par la chaine libyenne. Pour le syndicat, a-t-il dit, la nouvelle n’est pas crédible tant qu’elle ne s’appuie par sur des sources officielles ou militaires.
Ni le gouvernement tunisien ni la justice n’ont joué convenablement leur rôle dans la recherche de la vérité, regrette Bghouri.
Les journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari avaient été kidnappés, le 8 septembre 2014, par un groupe armé alors qu’ils menaient une enquête, pour le compte de la chaine privée tunisienne First TV, sur la surveillance des gisements pétrolifères à Ajdabiya.