Le Front populaire (FP) a estimé que la décision de lever la protection rapprochée de son porte-parole, Hamma Hammami revêt une dimension politique qui a pour but d’exercer des restrictions sur le FP.
Prendre pour cible le porte-parole du FP n’est autre qu’un moyen de pénaliser le Front pour “ses positions de principe à l’égard des questions nationales importantes telles que la corruption, le refus de la loi sur la réconciliation économique et financière et la revendication d’élections législatives et présidentielle anticipées”.
Le FP a, par ailleurs, mis en garde les autorités contre les conséquences d’une telle mesure et la menace qu’elle fait peser sur la sécurité de Hamma Hammami, insistant sur la nécessité “de tirer des enseignements de la situation de négligence qui peut être considérée comme une forme de complicité dans le cas de la protection des deux martyrs, Chokri Belaid et Mohamed Brahmi”, lit-on de même source.