La ministre de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, Héla Cheikhrouhou, a affirmé, vendredi, qu’il n’y aura pas d’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz, durant le reste de l’année en cours.
Et d’ajouter, lors d’une conférence de presse, tenue au siège de la STEG et consacrée à l’examen de la manière idoine de faire face aux pics records de consommation d’électricité durant l’été 2017, que la seule augmentation programmée est celle inscrite dans le cadre de la loi de finances 2017 et entrée en application en janvier dernier.
Cheikhrouhou a également fait remarquer que le budget de l’année en cours a été établi sur la base d’un taux de change du dollar à 2,250 dinars et d’un prix moyen du baril de pétrole, de 50 dollars, sauf que le taux de change a évolué à 2,4 dinars et le prix du baril à 52,5 dollars durant la première moitié de cette année.
Elle a, en outre, souligné que la compensation des hydrocarbures est passée de 650 millions de dinars (MD) programmés dans le budget à 1200 MD, ce qui nécessite, toujours, selon la ministre, l’élaboration d’un budget complémentaire au titre de l’année 2017.
La ministre n’a, toutefois, pas évoqué la question de la compensation des hydrocarbures et du gaz pour l’année 2018.
Elle a, par ailleurs, rappelé les difficultés enregistrées en matière d’approvisionnement en gaz pour satisfaire les besoins des centrales électriques, suite à l’arrêt du pompage du gaz naturel d’El Borma vers Gabès, à cause des sit-in et protestations observés sur les lieux de production pétrolière et gazière au sud tunisien.
Laquelle situation coûte, toujours selon la ministre, très chère à l’Etat et notamment à la STEG, contrainte d’importer le gaz algérien pour satisfaire les besoins nationaux.