Les puncheurs retrouvent enfin un terrain favorable, samedi, dans la 14e étape reliant Blagnac à Rodez.
Si le parcours de 181,5 kilomètres affiche seulement deux côtes répertoriées dans les 52 derniers kilomètres (viaduc du Viaur, Centrès), il emprunte des routes vallonnées, souvent en prise, et se conclut par un petit “mur” de 570 mètres à 9,6 % appelé la côte de Saint-Pierre.
L’arrivée est la même qu’en 2015 quand le Belge Greg Van Avermaet, devenu par la suite champion olympique à Rio, s’était imposé devant le futur champion du monde, le Slovaque Peter Sagan.
Cette montée est moins longue mais plus pentue qu’à Longwy, dans le final de la 3e étape. Sagan (exclu depuis) avait battu l’Australien Michael Matthews, l’Irlandais Dan Martin et Van Avermaet.
La préfecture de l’Aveyron (26.000 habitants), qui abrite le musée consacré à l’enfant du pays, Pierre Soulages (le peintre français vivant le plus coté), accueille le Tour pour la quatrième fois.
Le “régional” de l’étape aurait dû être Alexandre Geniez, ex-vainqueur d’étape à la Vuelta. Mais le Ruthénois, à la peine depuis plusieurs semaines, n’a pas été retenu par son équipe.
Départ de Blagnac à 13h00 (lancé à 13h09), arrivée à Rodez vers 17h39
(prévision à 42 km/h de moyenne).