A moins de deux mois du premier rendez-vous crucial face à la RD Congo comptant pour les qualifications pour le Mondial 2018 de football, l’entraîneur des Aigles de Carthage Nabil Maâloul n’a pas caché ses préoccupations.
“Ce n’est pas la proximité des deux matches qui m’inquiète, mais plutôt la condition physique des joueurs. Nous serons encore en début de saison. Il va falloir gérer les transferts et les autres aléas”, a estimé Maaloul dans un entretien accordé au site de la FIFA.
“Nous avons fixé un programme précis et nous observerons les joueurs dans leurs clubs afin qu’ils soient préparés au mieux pour cette étape cruciale. Nous ne laisserons rien au hasard”, a assuré le nouveau patron des Aigles de Carthage.
Après deux succès face à la Guinée en Tunisie puis à la Libye, la Tunisie est en tête de son groupe avec la RD Congo, bien décidée à se qualifier pour la compétition mondiale, note la FIFA. Cependant, Maâloul se méfie des Léopards, relève l’instance mondiale du football.
“La RD Congo a énormément progressé ces dernières années avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens. Ce sont de vrais concurrents. Chaque fois que j’ai affronté le Vita Club et le TP Mazembe, j’ai pu mesurer la puissance et le talent des Congolais”, souligne Maaloul.
La FIFA rappelle qu’il a commencé son nouveau mandat à l’occasion d’un match difficile contre l’Egypte.
“Nous sommes dans une période délicate. Cette victoire a été fondamentale pour nous”, juge-t-il. “Aussi bien dans l’optique des qualifications pour la CAN 2019 que pour le moral, avant de reprendre les préliminaires de Russie 2018 et d’attaquer les deux rendez-vous qui nous attendent en septembre”, a fait remarquer l’entraîneur national.
Après avoir disputé trois Coupes du Monde de suite – France 1998, Corée/Japon 2002 et Allemagne 2006 -, la Tunisie a manqué les deux dernières éditions, rappelle la FIFA. Elle rêve aujourd’hui de revenir sur la scène mondiale.
“Ce rêve n’est pas seulement le mien, mais celui de tout le peuple tunisien et de tous ceux qui travaillent de près ou de loin avec l’équipe nationale”, affirme Maâloul. “En tant que sélectionneur et premier responsable de l’équipe, je suis optimiste quant à nos chances de qualification.”