Le directeur général de l’Office nationale de thermalisme, Rezig Oueslati, a annoncé, mercredi, la décision de fermeture de 4 unités de production des eaux minérales en Tunisie, suite à l’enregistrement de dépassements.
Oueslati, qui a choisi de ne pas dévoiler les marques de ces unités, a réitéré l’engagement de l’office et du ministère du Commerce, à réaliser les analyses nécessaires pour s’assurer de la conformité des eaux minérales conditionnées avec les normes tunisiennes.
Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue au siège de l’Organisation de défense de consommateur (ODC), sur le lancement de la campagne nationale pour le contrôle de la commercialisation des eaux minérales et des boissons gazeuses, le directeur général a pointé du doigt plusieurs dépassements enregistrés au niveau du circuit de distribution des eaux minérales, dont notamment le non affichage des prix.
En ce qui concerne la campagne nationale, il a souligné qu’elle vise essentiellement les circuits de distribution et non ceux de production, étant donné que les unités de production des eaux minérales subissent un contrôle sévère.
De son côté, Le président de l’ODC, Slim Saâdallah, a annoncé la participation de son organisation avec les équipes de contrôle économique aux ministères du Commerce et de l’Intérieur et l’Office de thermalisme, à cette campagne nationale pour assurer le contrôle de la commercialisation des eaux minérales et des boissons gazeuses, laquelle se poursuivra à partir de mercredi jusqu’au la fin de la saison estivale.
Cette campagne, qui couvrira plusieurs régions du pays, vise à faire face aux dépassements enregistrés auprès des commerces de détail et des kiosques, en matière de stockage et d’exposition des eaux minérales et de boissons gazeuses.
Saâdallah a ajouté que cette campagne annuelle, lancée depuis 4 ans, s’atèle à garantir la commercialisation convenablement de ces produits.
12ème pays consommateur d’eaux minérales à l’échelle mondiale, le Tunisien consomme, en moyenne, 130 litres d’eau minérale par an, ce qui représente une consommation nationale annuelle de l’ordre de 1,5 million de litres.