Des journalistes, techniciens et agents de la radio privée Cap FM poursuivent, depuis jeudi dernier, un sit-in ouvert devant le siège de la radio à Hammamet.
Ils avaient été licenciés abusivement suite à l’organisation d’une grève les 3, 4 et 5 juillet courant, a indiqué, dimanche, à l’agence TAP, le secrétaire général de l’Union régionale du travail (URT) à Hammamet, Mounir Jendoubi.
Seize agents de la radio parmi les journalistes, les techniciens et autre personnel ont été licenciés suite à l’organisation de la grève à l’appel du Syndicat général de l’information, a-t-il dit.
Et d’expliquer que cette grève a été menée en raison du refus de répondre aux revendications professionnelles, à savoir le paiement des salaires depuis le mois de janvier dernier, la garantie de la couverture sociale et l’obtention d’une augmentation de salaire conformément au contrat de travail.
Le secrétaire général a, par ailleurs, fait savoir que le Syndicat général de l’information devrait organiser, lundi, une réunion avec l’inspection générale du travail au siège du ministère des Affaires sociales pour examiner la situation du personnel limogé abusivement.
Lors de la séance de réconciliation tenue le 30 juin dernier, le syndicat, l’administration et les représentants du personnel de la radio avaient convenu de reporter la grève au 17, 18 et 19 juillet.
L’établissement avait promis de payer les salaires dans les plus brefs délais, mais l’URT a décidé d’organiser la grève suite à l’empêchement de certains agents de reprendre le service.