Acquisition d’appareils de brouillage : Khalbous dément tout soupçon de corruption

Le ministre de l’Education par intérim, Slim Khalbous a démenti, samedi, l’existence de tout soupçon de corruption dans l’appel d’offre relatif à l’acquisition d’équipements de brouillage pour contrer la fraude au baccalauréat.

“Cette opération a été menée en toute transparence et légalité”, a-t-il souligné, en réponse à des questions orales adressées par des députés, lors d’une séance plénière de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).

“Le ministère n’a pas encore réglé les frais d’acquisition de ces équipements”, a-t-il fait savoir, précisant qu’il peut se permettre de ne pas payer ces frais s’il s’avère qu’il existe des preuves de corruption.

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que certains de ces appareils n’ont pas été assez efficaces dans la mesure où des problèmes techniques ont surgi lors de l’utilisation de ces équipements dans les centres d’examens.

“Outre ces problèmes techniques, ces appareils ont été saccagés par un groupe d’individus cagoulés qui ont pénétré dans les centres d’examens”, a-t-il ajouté, soulignant que son département est parvenu à remédier à ces manquements lors de la session de contrôle.

Pour lutter contre les tentatives de fraude lors des examens nationaux, le ministère a prévu pour l’année prochaine un plan d’action, en vertu duquel, les élèves ne seront plus autorisés à accéder aux salles d’examens avec leurs téléphones portables.

“Il s’agira, également, d’installer des portes électroniques à l’entrée de chaque centre d’examen, lesquelles émettront des signaux d’alerte si jamais elles détectent des appareils en métal”, a encore ajouté le ministre.