L’examen des moyens pour lancer le projet “deuxième chance” au profit des décrocheurs a été au centre d’une rencontre tenue jeudi entre Imed Hamami, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi et une délégation de haut niveau représentant l’Agence Française de développement (AFD).
Hammami a appelé à cette occasion à accélérer les procédures d’achèvement des études relatives au lancement du projet “deuxième chance” au profit des jeunes en décrochage scolaire, dont le lancement est prévu en début de l’année 2018, indique un communiqué du ministère publié jeudi.
Hammami a souligné par la même occasion, le besoin de prendre en considération le modèle de l’école de Marseille (France) de lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaire, étant donnée son succès, tout en adaptant cette expérience selon les spécificités sociales et économiques de la Tunisie.
Un centre modèle sera crée en premier lieu au profit des jeunes décrocheurs âgés entre 16 et 25 ans en favorisant une formation adéquate à cette catégorie qui répond à leurs besoins avant de la généraliser ultérieurement dans les autres gouvernorats où le taux de décrocheurs est élevé, précise le communiqué.
Selon la responsable du projet de l’éducation et de la formation professionnelle à l’AFD les travaux relatifs au lancement du projet “deuxième chance” ont été achevés dans les délais signalant par la même occasion que ce projet sera en harmonie avec le nouveau système national de la formation professionnelle et les besoins du marche du travail, ajoute le communiqué.