Le rassemblement de protestation des syndicats sécuritaires prévu le 8 juillet à la Kasbah sera reporté, a indiqué, dimanche, à l’agence TAP, le porte-parole de l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité intérieure, Imed Hadj Khelifa.
Le rassemblement devait être organisé pour revendiquer notamment la régularisation de la situation des sécuritaires réintégrés, le recrutement de personnel et l’activation des points en suspens concernant notamment la convention cadre signée le 28 juin 2016, a-t-il dit.
Et d’expliquer que le report du rassemblement qui devait être observé par 7 syndicats sécuritaires représentant les corps de la sécurité intérieure, de la Garde nationale, de la sécurité présidentielle, de la sécurité publique, de la protection civile, des prisons et de rééducation et des unités d’intervention, intervient à la demande des sécuritaires qui souhaitent “unifier l’action syndicale et barrer la route devant toute tentative de la saper”.
Hajd Khelifa a appelé les sécuritaires à comprendre la décision de reporter le rassemblement de la Kasbah qui, selon lui, sera organisé dans un délai ne dépassant pas le 1er septembre 2017 si la présidence du gouvernement ne tienne pas compte de ce report et ne donne pas ses instructions au ministère de l’Intérieur pour prendre les décisions nécessaires.
Il a, par ailleurs, appelé les structures syndicales à une participation massive au rassemblement de protestation prévu le 6 juillet devant le parlement et qui avait été décidé à l’issue d’une réunion syndicale élargie le 30 juin dernier.
Y ont participé le syndicat général de la Garde nationale, l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité, le syndicat des agents et cadres de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles, le syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique, l’Union des syndicats de la protection civile, le syndicat général des prisons et de la rééducation et le syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention.
Dans un communiqué rendu public vendredi dernier, ces syndicats ont estimé que la loi sur la répression des agressions contre les sécuritaires et celle portant indemnisation des forces de sécurité intérieure victimes d’accidents de travail et de maladies professionnelles étaient prioritaires.