Le parquet de Barcelone s’est dit prêt à remplacer la peine de 21 mois prononcée à l’encontre de l’attaquant argentin du FC Barcelone (Liga espagnole de football) Lionel Messi, condamné pour fraude fiscale, par une amende de 400 euros par jour pendant la même période, a annoncé vendredi une porte-parole.
“Nous ne nous opposons pas à la substitution des peines de prison par une amende à condition qu’elle atteigne le seuil maximum de 400 euros”, pour l’attaquant argentin du Barça et son père Jorge Horacio, a expliqué le parquet dans un communiqué. La décision appartient à la cour d’appel locale.
La condamnation de Lionel Messi à 21 mois de prison pour fraude fiscale a été confirmée le 24 mai par la Cour suprême espagnole.
Messi et son père Jorge avaient été condamnés en juillet 2016 pour des irrégularités portant sur 4,16 millions d’euros provenant des droits à l’image perçus entre 2007 et 2009 à travers un réseau complexe de sociétés.
Il appartient désormais à la Cour d’appel de Barcelone de décider si la peine de prison doit ou non être exécutée.
En Espagne, il est très rare que les peines inférieures à deux ans soient exécutées quand les condamnés n’ont pas de casier judiciaire, mais le risque existe malgré tout pour Leo Messi.
La Cour suprême avait également confirmé l’amende de 2,1 millions d’euros infligée à l’attaquant. Elle avait en revanche revu à la baisse la peine de prison de son père, passée de 21 mois à 15 et diminué son amende de 1,6 à 1,3 million d’euros.
Les deux hommes avaient monté un réseau de sociétés-écrans au Royaume-Uni, en Suisse, au Belize et en Uruguay pour percevoir les droits à l’image du footballeur sans les déclarer au fisc en Espagne.
Entre 2007 et 2009, Messi avait signé des contrats avec Adidas, Pepsi ou Danone, mais jamais à titre personnel, utilisant à la place des sociétés-écrans. La vedette du Barça avait affirmé lors de son procès s’être concentrée sur le football et tout ignorer des contrats signés et de la manière dont sa fortune était gérée.