L’usine des laboratoires pharmaceutiques SAIPH ont fait l’objet pendant toute la journée d’hier de graves actes de violences, commis par un groupe d’employés dont certains font l’objet de mesures administratives, suite à des fautes professionnelles commises.
Ces violences ont consisté notamment en l’agression physique des agents de sécurité qui ont été contraints d’abandonner leurs postes de garde, de la séquestration des membres du comité de direction, qui n’ont pu quitter les lieux que sous la protection des agents de police et de la Garde Nationale dépêchés sur les lieux et de l’empêchement par la force de la majorité des employés désireux de rejoindre leurs postes de travail, paralysant ainsi l’ensembles des activités de l’usine.
Devant la gravité des faits constatés et documentés par les caméras de surveillance du site et un procès verbal établi par un huissier notaire et l’impossibilité de raisonner les fauteurs de troubles, la Direction Générale des laboratoires SAIPH a été contrainte d’engager les démarches légales pour une fermeture éventuelle de l’usine, en attendant le retour à la normale et les conditions pouvant assurer la sécurité des employés et des installations industrielles.