La Tunisie a été élue, mardi, membre du comité des disparations forcées des Nations Unies pour la période 2017-2019.
Les élections ont été tenues, au siège des Nations Unies à New York, à l’occasion de la quatrième session des Etats membres de la Convention Internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Le candidat tunisien, Moncef Baâti, selon un communiqué du ministère des affaires étrangères, a recueilli 50 voix sur un total de 55, se positionnant en tête. Quatre autres experts du Japon, d’Argentine, de Serbie et du Maroc ont aussi été élus.
“L’élection de la Tunisie confirme la bonne réputation dont elle jouie auprès de la communauté internationale et son souci permanent de consolider et sauvegarder les droits de l’homme notamment après son élection membre du conseil des droits de l’homme de l’ONU”, ajoute le communiqué.
La Tunisie est déjà membre des comités des droits de l’homme contre la torture, des droits de l’enfant et des droits des personnes handicapées, ainsi que du comité sectoriel de prévention contre la torture.
Le comité des disparitions forcées des Nations Unies chargé des disparitions forcées a été créée suite à la convention internationale pour la protection des personnes des disparations forcées, adoptée par la Tunisie en 2011.