La direction générale des laboratoires SAIPH serait contrainte d’engager les démarches nécessaires pour une éventuelle fermeture de l’usine après les actes de violence perpétrés lundi par un groupe d’employés, indique la Société Arabe des Industries Pharmaceutiques (SAIPH) dans un communiqué publié mardi.
Joint au téléphone Ridha Ben Daly, chargé des relations presse au sein de la société, a expliqué à la TAP que des actes de violence ont été perpétrés par des employés dont certains font l’objet de mesures administratives pour avoir commis de fautes professionnelles. Face à cette situation la société se trouve dans l’obligation de fermer provisoirement l’usine jusqu’à garantir un climat favorable au travail pour assurer la sécurité des employés et des équipements, a précisé Ben Dali.
Selon le chargé des relations presse, des agents de sécurité ont été agressés physiquement et contraints d’abandonner leur poste de travail, d’autres ont été empêchés de joindre leur poste d’emploi et les membres de la direction générale ont été interdits de quitter le lieu de travail jusqu’à l’arrivée des forces de la garde nationale pour apporter l’aide nécessaire.
Ces actes de violences ont provoqué un arrêt total des activités de l’usine, a souligné Ben Dali, rappelant à ce propos les répercussions négatives de cette décision de fermeture provisoire de l’usine.
SAIPH emploie quelque 650 ouvriers et favorise des médicaments pour différentes maladies dont des maladies chroniques.