Le président du parti Al-Badil Ettounsi (Alternative tunisienne), Mehdi Jomâa a déclaré, dimanche, que l’inachèvement de l’installation des instances constitutionnelles et la précarité de la situation socioéconomique constituent le plus grand danger qui menace la stabilité du pays ainsi que la démocratie et les libertés en Tunisie.
Dans une déclaration à la presse en marge de la clôture des travaux de la rencontre des jeunes organisée du 16 au 18 juin 2017 à Monastir, à l’initiative de l’académie du leadership politique du parti Al-Badil, Jomâa a estimé que la politique des quotas partisans et le partage du pouvoir non fondé sur une vision claire ne servent pas l’intérêt du pays et sont rejetés par son parti qui soutient les efforts de lutte contre la corruption s’ils ne sont pas instrumentalisés politiquement.
D’autre part, Mehdi Jomâa a estimé que la non association des jeunes à la prise de décisions est un problème majeur, mettant l’accent sur la nécessité d’engager des réformes sérieuses et de concevoir une vision globale de l’avenir du pays afin de surmonter les difficultés de l’étape.
Profondes et structurelles, ces difficultés exigent, a-t-il dit, une nouvelle approche de l’Etat et de nouvelles compétences, faisant savoir que son parti a entamé la formation d’une nouvelle génération de jeunes dirigeants qui oeuvrent au service de l’Etat démocratique et qui sont responsables de la préservation de l’indépendance du pays et de la consécration de la démocratie.
Jomâa a affirmé au cours de cette rencontre que les jeunes sont appelés à déployer davantage d’efforts pour pouvoir s’imposer, affirmant que son parti est ouvert aux jeunes et que sa pérennité dépend de ces derniers.
La création d’une organisation de jeunes du parti Al-Badil Ettounsi a été au centre de la rencontre de Monastir à laquelle ont pris part des jeunes des différents gouvernorats.