L’Institut français de Tunisie (IFT) accueille dans ses jardins, la deuxième édition des “Nuits ramadanesques”, pour fêter avec le public tunisien les veillées nocturnes. Musique, littérature, cinéma, danse, poésie et dessin seront représentés, informe un communiqué de l’IFT.
Les Nuits ramadanesques s’ouvrent avec deux concerts dans la même soirée Cap-Vert/Chanta et Accordéon/Chat7A où musiques de Tunisie croiseront celles de la côte atlantique de l’Afrique. Wissal Naceur présentera un tout récent spectacle de musique cap-verdienne portée par des musiciens tunisiens. Première partie qui sera suivie du concert du multi-instrumentiste Zouheir Gouja sur les musiques arabes et sur le patrimoine musical tunisien, chorégraphié par le danseur Mohamed Djobbi.
Dès le lendemain de cette soirée musicale, la littérature de Gilbert Naccache sera théâtralisée par le metteur en scène Béchir Kahouaji avec “Le Ciel par-dessus le toit”. Une soirée entre lecture et théâtre, qui donnera la parole à sept jeunes comédiens pour prononcer un texte du patrimoine littéraire tunisien.
L’invitation de l’Institut français de Tunisie et de l’association l’Art Rue faite à la musicienne, chanteuse et réalisatrice franco-irakienne Leila Albayaty pour une résidence artistique donnera lieu à un ciné-concert inédit intitulé Du palmier aux étoiles, avec les musiciens Kouzy Larsen et Hassan Al Hanafy. Chansons en français et en arabe, oud, électro, flûte, poésie et documentaire se mêleront pour une soirée exceptionnelle interrogeant les voyages de l’artiste entre cultures arabe et européenne.
Une grande veillée musicale et un vernissage d’exposition croiseront arts plastiques, musique, poésie et témoignages. Le projet Histoires vraies de l’écrivain François Beaune donnera lieu à une exposition d’histoires vraies de Tunis illustrées par l’artiste égyptien Shennawy et à une lecture mise en musique par Malik Ziad sous le titre Ces voix sur les rochers. La soirée sera participative et conviviale, chacun étant invité à se raconter autour d’un verre de thé.
Le samedi 17 juin, l’Institut français de Libye s’invitera avec un grand concert de musique Malouf libyenne.
Cette année, la scène retrouve les improvisateurs de la troupe Marsa’Tac qui reviennent en invitant pour cette édition six comédiens de l’ATIT, première association de théâtre d’improvisation en langue tunisienne.
Une soirée sera consacrée exclusivement au cinéma, avec la comédie documentaire en français et en égyptien La Vierge, les coptes et moi du réalisateur franco-égyptien Namir Abdel Messeeh. La projection sera précédée en journée d’ateliers de cinéma d’animation et des techniques de trucages au cinéma. (sur inscription)
Enfin, les Nuits ramadanesques se clôtureront sur un docu-concert autour d’une figure incontournable du patrimoine populaire tunisien, le chanteur Henri Tibi. En hommage à celui qui chanta son amour de sa Tunisie natale jusque dans les rues de Besançon, le trio de “La Rumba” mené par Slim Ben Ammar interprétera le répertoire d’Henri Tibi, dont le réalisateur Yassine Redissi présentera la vie par son documentaire.