Une enquête a été ouverte, vendredi, à l’encontre du secrétaire général du parti Al-Irada, Adnen Mansar, à la suite de propos enregistrés qui lui sont attribués selon lesquels des jeunes proches du parti lui avaient signifié, lors d’une réunion, détenir des armes.
Le procureur général adjoint de la Cour d’appel de Tunis, Ali Guigua, a déclaré à l’agence TAP que le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, a ordonné l’ouverture d’une enquête contre Mansar suite à ces déclarations.
Un enregistrement fuité de Adnen Mansar a été relayé dans les réseaux sociaux.
Le secrétaire général du parti Al-Irada a indiqué dans cet enregistrement que des jeunes lui ont affirmé détenir des armes “prêtes à être utilisées en cas de falsification des élections”.
De son côté, Mansar a estimé que l’enregistrement en question ne contient aucun élément l’incriminant ou incriminant le parti.
Il a expliqué, dans une déclaration à une radio privée, que l’enregistrement est incomplet et que ses propos interviennent dans le cadre de la campagne présidentielle de 2014. “Ils interviennent aussi dans le cadre d’une sensibilisation des militants du parti contre la violence”, a-t-il ajouté.
“Il s’agit d’un contexte de tensions et j’ai tenu ces propos pour apaiser le climat…Si le but de tout cela est d’incriminer Al-Irada dans le contexte de ce qui se passe dans le pays, cela n’a aucune crédibilité”, a-t-il soutenu.