L’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne a fermement condamné les actes de vandalisme ayant ciblé des établissements sécuritaires à Tataouine “sur fond de protestations, d’appels à la désobéissance civile et d’agressions violentes faites aux sécuritaires”.
Dans une déclaration rendue publique mercredi, l’Union a fait remarquer que “les agressions récurrentes ciblant les établissements sécuritaires ne font qu’affaiblir l’appareil sécuritaire en donnant l’occasion aux ennemis de l’Etat de saper la sécurité et la stabilité de la Tunisie”.
Elle a, en outre, dénoncé le fait que le pouvoir législatif n’ait pas encore passé la loi incriminant les agressions contre les sécuritaires, ainsi que le mutisme des politiques face à ces agressions.
“L’intervention sécuritaire lors des évènements de Tataouine est légitime conformément à la loi n°4 de l’année 1969”, a ajouté l’Union, mettant en garde toute partie qui chercherait à faire des sécuritaires des boucs émissaires, après chaque mouvement de protestation ou des tiraillements politiques dont lesquels l’appareil sécuritaire ne doit pas être impliqué.