Le vendredi 19 mai 2017 le président de l’association « Architectes…Citoyens » a entamé une grève de la faim.
Il tient par cet acte :
- À dénoncer l’oligarchie mafieuse, qui s’est installé juste à la suite du 14 janvier 2011, théâtralisant l’espace politique comme une scène démocratique où les citoyens spectateurs sont plus complices que victimes, car qui après ces six années peut se targuer encore de « on n’est pas au courant » à l’instar de la célèbre boutade « on m’a trompé» d’un certain Ben Ali.
- A sensibiliser et à réunir, ceux qui à juste titre se sentent seuls, dans un collectif indépendant, autonome, loin des partis et surtout militant, pour l’avenir de nos enfants.
- Enfin pour mettre à l’arrêt le mode du scrutin qui se prévaut actuellement d’un accord consensuel entre ceux qui sont au pouvoir et ceux qui s’y opposent. Un mode qui trahit la démocratie elle-même et place les gouvernants dans un conseil d’administration dont les parts d’action équivalents aux nombre de voix. Pour le reste l’objectif n’est qu’un butin.
Le président remarque aussi que les plus importantes associations de la société civile, sur qui le peuple porte encore un espoir, ne cherche plus que le financement des bailleurs de fond étrangers.
Par la voix de son président, l’association « Architectes…Citoyens » clame que le militantisme sincère ne se fait pas par l’argent mais par la mobilisation et l’action.