” Quelles que soient ses compétences, un gouverneur ne peut détenir à lui seul des solutions magiques pour changer les choses “, a affirmé samedi le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub.
” Toutefois, il demeure la personne la plus qualifiée pour établir un diagnostic de la situation et prendre les mesures qui s’imposent pour y remédier “, a-t-il ajouté lors de la cérémonie de prise de fonctions du nouveau gouverneur de Kébili, Sami Ghabi.
A ce propos, Majdoub a mis l’accent sur l’importance du règlement des problèmes dans les régions, sur la base d’une approche participative.
Selon lui, le gouverneur doit être ouvert à tous : cadres régionaux, partis politiques, organisations et composantes de la société civile.
A cette occasion, le nouveau gouverneur de Kébili, Sami Ghabi s’est engagé à s’acquitter pleinement de sa responsabilité et à œuvrer à booster la machine de développement dans la région en collaboration avec les différentes composantes régionales : organisations, associations, partis et députés.
Le ministre de l’Intérieur a également assisté à la cérémonie de prise de fonctions du nouveau gouverneur de Tozeur, Salah Mtiraoui.
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait décidé jeudi d’opérer un remaniement partiel dans le corps des gouverneurs.
En vertu de ce remaniement, Chahed avait décidé de muter le gouverneur de Tozeur Mounir Hamdi à Kairouan et de nommer trois autres gouverneurs à Sousse, Kébili et Tozeur.
Il s’agit de Adel Chlioui, gouverneur de Sousse, Sami Ghabi, gouverneur de Kébili et Salah Mtiraoui, gouverneur de Tozeur.
Les nouveaux gouverneurs ont prêté serment devant le président de la République, lors d’une cérémonie organisée vendredi au palais de Carthage.