Le Secrétaire général du parti ” Al-Jomhouri “, Issam Chebbi a annoncé, samedi, l’intention de son parti de participer aux prochaines élections municipales dans des listes citoyennes.
Il s’agit, selon lui, de listes communes qui regroupent des forces démocratiques, des composantes de la société civile, des personnalités nationales indépendantes et des compétences locales.
En marge de la réunion du bureau politique du parti, Chebbi a déclaré à l’agence TAP que cette réunion va plancher sur l’état d’avancement des concertations que son parti a engagées avec les forces démocratiques, à l’instar du Mouvement Echaâb, du processus démocratique et social, du parti Ettakatol et de l’alliance démocratique.
” Le département politique du parti va présenter un rapport sur l’état d’avancement de ces concertations ainsi que sur la date envisagée pour le lancement de cette initiative électorale “, a-t-il dit.
Selon le nouveau secrétaire général du parti ” Al-Jomhouri ” (élu en février 2017), la réunion du bureau politique du parti va également permettre d’examiner un ensemble de questions inhérentes à la situation générale dans le pays et de présenter la position du parti vis-à-vis de plusieurs questions, dont la démission du président et de deux membres de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), le dossier du développement et de l’emploi dans les régions intérieures, la lutte contre la corruption et l’exécution des priorités du Document de Carthage.
En réaction aux témoignages de l’homme d’affaires et gendre de l’ancien président de la République, Imen Trabelsi, Chebbi a affirmé qu’il n’est plus nécessaire désormais de soulever la question du projet de la réconciliation économique en dehors du processus de la justice transitionnelle et de l’Instance ” Vérité et Dignité “.
Imed Trabelsi a été auditionné vendredi lors la 10e séance d’audition publique de l’instance Vérité et Dignité (IVD) consacrée à la corruption financière.
” L’Instance ” Vérité et Dignité ” a prouvé sa capacité à conclure des accords de réconciliation dans des affaires de corruption financière “, a-t-il indiqué Chebbi, estimant qu’il n’y aura plus désormais qui ose défendre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière en dehors du cadre du processus de la justice transitionnelle, après le témoignage d’Imed Trabelsi.