La commission technique mixte du projet national intégré de lutte contre le décrochage scolaire, notamment chez les filles issues des zones rurales, s’est réunie, vendredi au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance.
Lors de cette réunion, il a été question d’identifier de nouvelles régions classées prioritaires qui pourront bénéficier de ce projet et de revenir sur les différents obstacles entravant la mise en œuvre de ce projet.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Néziha Abidi a, à cette occasion, mis l’accent sur la nécessité d’accroitre les efforts afin de lutter contre ce fléau qui a des répercussions directes sur les filles en décrochage scolaire et qui sont exposées à diverses formes de violence.
Elle a dans ce sens rappelé l’adoption des principaux axes de la stratégie nationale d’autonomisation sociale et économique des femmes et des filles rurales au titre de 2017/2020 et dont la mise en œuvre sera basée sur une approche participative et intégrée.
Le projet national intégré de lutte contre le décrochage scolaire chez les femmes et les filles issues des régions rurales a pour objectif d’assurer le transport des élèves, de créer des cantines scolaires et de réaménager des espaces pluridisciplinaires dédiés à la révision et à l’animation.
Il s’agit aussi de renforcer les capacités des enseignants et du cadre administratif en matière d’accompagnement et de lutte contre la violence et de mettre en place des projets économiques au profit des élèves menacés de décrochage solaire.
S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord cadre multipartite conclu le 8 avril 2015 et relatif à la lutte contre l’abandon scolaire, notamment chez les filles issues des zones rurales, cette réunion a été marquée par la présence de représentants des signataires de cet accord.