L’enquête sur les circonstances de décès de l’étudiante de l’Ecole Nationale des Sciences de l’informatique (ENSI) Cyrine Bourmech en est encore au stade de collecte des données relatives au dossier médical, a affirmé la directrice générale de la Santé Nabiha Borsali.
Le ministère de la Santé a ordonné lundi l’ouverture d’une enquête après la mort de l’étudiante de 23 ans, dimanche, à l’hôpital Aziza Othmana à Tunis. La décision a été prise au terme d’une réunion entre le Chef de cabinet du ministre de la Santé, la directrice générale de la Santé, le directeur de l’inspection médicale et un groupe d’étudiants de l’ENSI.
“Une fois les avis des experts rassemblés, et si une quelconque négligence de l’hôpital est établie, le dossier sera remis à la justice”, a affirmé Mme Borsali.
Elle a en outre expliqué que l’étudiante souffrait d’une pathologie hématologique héréditaire qui cause une instabilité de la pression artérielle, précisant que son frère est décédé de la même maladie.
Elle a également indiqué que “les premières informations relatives au dossier médical montrent que l’hôpital a assuré la prise en charge nécessaire à la patiente avant son décès”.
Selon Mme Borsali, l’étudiante Cyrine Bourmech a été amenée au service des urgences de l’hôpital La Rabta à la suite d’une perte de connaissance.
Elle a alors été adressée vers l’hôpital Aziza Othmana, où aucun lit vacant n’était disponible au service de réanimation. “Il n’a également pas été possible de lui trouver un lit à temps dans les services de réanimation des autres hôpitaux, et son état a continué à se dégrader jusqu’au décès”, a-t-elle avancé.