Le ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’homme Mehdi Ben Gharbia a indiqué, mercredi, à Tunis, que “le gouvernement n’a pas l’intention d’exercer une mainmise sur le secteur de l’information et imposer des restrictions à la profession”.
Intervenant lors d’un atelier sur le thème “Liberté d’expression, régulation, autorégulation, gouvernance des médias”, le ministre a ajouté que le gouvernement ne prétend pas que la liberté de l’information est entièrement acquise mais se considère partie prenante dans la réalisation de cet objectif.
Il s’agit, a-t-il dit, de trouver un équilibre entre les exigences de la consécration de la liberté et de l’indépendance des médias, asseoir les fondements d’une presse de qualité et protéger le secteur contre toutes formes d’abus et de déviations.
Mehdi Ben Gharbia a annoncé que le projet de loi sur l’instance constitutionnelle permanente de la communication audiovisuelle sera soumis au courant de la semaine prochaine à l’examen d’un conseil ministériel. Selon lui, ce projet de loi consacre l’indépendance de l’Instance et lui accorde les attributions nécessaires pour la promotion et la régulation du secteur de l’audiovisuel.
Le but de cette rencontre, a-t-il dit, est de renforcer la coopération et échanger les vues pour l’organisation du secteur des médias et l’élaboration de la législation y afférente.
Les travaux s’articulent autour de trois axes: la liberté d’expression et la régulation, l’autorégulation par les professionnels et quelles implications dans la gouvernance des médias?
Initialement programmés dans les travaux de l’atelier, les représentants de la HAICA et du SNJT n’étaient pas présents.