La ministre de la Santé Samira Meraï a donné, mardi, à Kairouan, le coup d’envoi de la seconde phase du dialogue social sur la Santé qui vise à réformer le secteur de la Santé en Tunisie.
“Cette seconde phase du dialogue permettra de fixer les objectifs et de les classer par ordre de priorité et selon les besoins de la population, en prenant en compte les spécificités de chaque région”, a-t-elle indiqué.
Et d’ajouter: “Le programme de réforme du système de santé se base sur une approche participative qui associe toutes les parties concernées, afin de consacrer le droit à la santé garanti par la Constitution”.
La ministre a en outre souligné l’importance du rôle de la société civile pour la réussite de ce dialogue.
La rencontre a été l’occasion de présenter la feuille de route pour la prochaine période et de mettre l’accent sur nombre d’objectifs dont le rapprochement des service de santé des citoyens, la gouvernance des établissements de santé, l’examen de la politique de financement du secteur de la santé et le développement des technologies médicales, autant d’éléments qui serviront de base à l’élaboration d’une stratégie nationale de santé à l’horizon 2030.
La seconde phase du dialogue social sur la santé vise également à mettre en application les recommandations du “livre blanc” issu de la première phase de dialogue et visant à améliorer les services de santé offerts aux citoyens, avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Union européenne.
S’agissant de la situation médico-sanitaire à Kairouan, la ministre a déclaré que dans le cadre du don accordé par l’Arabie Saoudite au gouvernorat de Kairouan (Conférence internationale sur l’Investissement Tunisie-2020), l’accord sur la construction d’un CHU à Kairouan devrait être finalisé au mois de septembre prochain.
Dans le cadre de sa visite, Mme Meraï s’est rendue à l’hôpital Ibn al-Jazzar de Kairouan où elle a pris connaissance des préoccupations et doléances des malades et du cadre médical et paramédical. Elle a, à cette occasion, annoncé le réaménagement du service des urgences et l’installation d’un nouvelle appareil d’IRM à l’hôpital, et la création d’un nouvel hôpital régional à Haffouz.