Des journalistes et des représentants de la société civile à Kairouan, à Tozeur et à Sfax ont observé, lundi, un sit-in de solidarité avec le directeur de la Radio Djerid FM et président de l’Union tunisienne des médias associatifs, Salam Malik.
Malik est condamné, par le tribunal de première instance de Tozeur, à six mois de prison ferme pour ” outrage à un fonctionnaire public “, en vertu de l’article 125 du code pénal. Il s’était opposé, au mois de février dernier, aux agents des forces de l’ordre qui avaient effectué une descente à son domicile familial.
A Kairouan, un rassemblement a été organisé devant le siège du tribunal de première instance par des représentants de médias et de la société civile ainsi que des députés pour déplorer ce verdict ” sévère “, dénonçant les poursuites contre les journalistes.
A Sfax, des journalistes se sont rassemblés devant le siège du tribunal de première instance de Sfax2, pour exprimer leur soutien à Malik qui “avait protesté contre les violences subies par les forces de l’ordre” suite à leur descente chez lui, affirmant qu’il est “ni un criminel ni un danger public” pour purger cette peine.
A Tozeur, des membres de l’Union régionale du travail, de la Ligue des droits de l’homme, de l’Union des sans-emploi et d’autres associations actives dans la région ont participé au rassemblement similaire tenu devant le siège du tribunal de première instance pour revendiquer la remise en liberté de Malik.
Plusieurs organisations dont le Syndicat des journalistes (SNJT) et la Fédération tunisienne des directeurs des journaux (FDTJ) avaient formulé leur soutien à Salam Malik et réclamé sa libération.