Le président du parti Al Badil Ettounsi et ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomâa, a affirmé samedi qu’il ne partage pas la position de ceux qui appellent à faire tomber le gouvernement, ni ceux qui prônent des élections anticipées.
Il s’est plutôt dit en faveur de la stabilité au niveau du pouvoir exécutif avec, toutefois, une révision de la composition et de la méthodologie de travail du gouvernement, dans un esprit de consensus.
Jomâa qui s’exprimait lors d’un meeting de son parti, à Mahdia, a estimé que “deux ans après des élections loyales, transparentes et démocratiques et une succession de trois gouvernements, le pays se dirige vers un marasme économique dont les répercussions se font ressentir dans le climat social et dans le quotidien des citoyens”.
Il a, par ailleurs, souligné que “le retard pris dans l’organisation des élections municipales, ne peut justifier une organisation hâtive de cette échéance électorale dans les circonstances actuelles, sans lui garantir au préalable les attributs de succès”.
Sur un autre plan, Mehdi Jomâa a déclaré que son parti n’a pas encore obtenu de visas et toute l’attention est tournée actuellement sur la formation des comités centraux et plus tard les bureaux régionaux.