Des jeunes conducteurs ambassadeurs de la prévention routière, relevant de l’Association Tunisienne de la prévention routière (ATPR), seront en tournée dans des pays arabes, africains et d’autres pays du monde pour communiquer sur la Déclaration de Tunis Carthage des jeunes ambassadeurs de la prévention routière et inciter les associations mondiales actives dans ce domaine à signer cette déclaration pour l’inscrire au Plan mondial pour la Décennie d’action pour la sécurité routière relevant de l’ONU, a indiqué, samedi, Afif Frigui, président de l’ATPR.
Cette déclaration comporte une série de recommandations relatives à la nécessité d’associer les jeunes à l’élaboration des plans de communication et de sensibilisation des conducteurs et à l’impératif de respecter les législations en matière de sécurité routière. Elle recommande aussi la révision des méthodes d’examen pour l’obtention du permis de conduire outre la mise en application des lois régissant la circulation des motos légères.
Les jeunes ambassadeurs tunisiens se rendront, en novembre 2017, à Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, pour leur première escale, a indiqué Frigui, relevant que des capitales arabes dont Rabat et le Caire et aussi des pays africains, dont l’Afrique du Sud et le Nigeria, figurent dans le programme de la tournée.
Cette manifestation a été organisée en marge du 13ème Congrès mondial de l’Organisation de la prévention routière er nationale, qui a accueilli des experts spécialistes en prévention routière, venant de 9 pays (l’Arabie Saoudite, la Bretagne, l’Allemagne, le Maroc, l’Ethiopie, la France, le Yémen et la Tunisie).
D’après le président du Congrès, Aymen Ben Salah, ce rendez-vous vise à favoriser l’échange des points de vue entre les experts et à prendre connaissance des expériences et des applications mises en place par les pays participants, dans le domaine de la prévention routière.
Il a aussi pour objectif de faire connaître les solutions et les mesures à adopter afin de réduire le nombre des accidents de la route Le responsable a critiqué par ailleurs, le manque de créativité en ce qui concerne les supports de sensibilisation et de communication en matière de sécurité routière. “En Tunisie, l’Office national de la sécurité routière se contente de spots peu convaincants et manquant d’efficacité “, a-t-il souligné.
De son côté, le ministre du Transport, Anis Ghedira, a annoncé, dans une déclaration à la presse, qu’une structure dédiée à la sécurité routière sera créée au sein de la présidence du gouvernement, et ce, afin de développer le système de la sécurité routière. En Tunisie, plus de 1400 personnes trouvent la mort, chaque année, à cause des accidents de la route.