Ni décès, ni abdication. La réunion convoquée dans la matinée du 4 mai par la reine Elizabeth II laissait présager le pire. Finalement, le palais a annoncé que son époux, le prince Philip, allait prendre sa “retraite” de monarque dès l’automne 2017. Il maintiendra ses engagements jusqu’en août, mais n’en prendra donc pas de nouveaux. Buckingham Palace a toutefois précisé que l’époux de la Reine pourrait se rendre à des événements publics de temps en temps. La décision aurait été prise par le duc d’Édimbourg lui-même, avec le soutien de son épouse, selon le communiqué officiel de Buckingham Palace.
Le suspens a plané pendant plusieurs heures. La convocation de tout le staff de la maison royale pour une réunion d’urgence a paru “très inhabituelle” aux yeux de nombreux médias. Des rumeurs se sont alors propagées sur Internet : beaucoup d’internautes ont craint le décès de la reine ou de son époux. Ces rumeurs ont pourtant été rapidement démenties par Buckingham Palace qui a indiqué qu’il n’y avait “pas de raison de s’alarmer”.
L’une des raisons qui pourrait expliquer ce retrait du prince Philip serait la dégradation de son état de santé : cet hiver notamment, la reine et son époux ont dû renoncer à plusieurs événements autour de Noël en raison d’un gros rhume. Mais la reine et son époux sont apparus en bonne santé mercredi, lorsque le prince Philip a inauguré une plaque dans un stade de cricket. Dès 2011, le prince Philip avait estimé qu’il a “accompli (s)a part” du travail aux côtés de la reine à la longévité sans précédent. Il fêtera en effet ses 96 ans le 10 juin prochain, après l’anniversaire de la reine Elizabeth, qui a soufflé ses 91 bougies le 21 avril.
RTL