Ligue 1 de football : L’EST solide au poste, l’ESS remporte le classico face au CA

L’Etoile du Sahel a remporté le classico de la 8e journée play-off de la Ligue de football professionnel face au C.Africain en l’emportant mercredi à Radès par 2 buts à 1, conservant sa place derrière le leader espérantiste, solide au poste après son succès ramené de Ben Guerdane (2-0).

Dans un classico placé sous haute tension, après les évènements du derby tunisois qui ont coûté au Club Africain trois matches à huis clos, la formation étoilée, dominatrice, a réussi à ouvrir le score dès la 25e minute par Diogo Acosta avant de doubler la marque juste avant la pause sur un coup franc direct de Hamza Lahmar.

Six minutes après la reprise, les clubistes ont réduit le score par Ali Abdi (51), avant de se voir priver d’un second but inscrit par à Mannoubi Haddad pour hors jeu.

Les trois points de la victoire permettent ainsi à l’Etoile du Sahel de conforter sa 2e place avec 19 points à une longueur du leader, tandis que la formation clubiste, toujours troisième (10 points), se retrouve désormais sous la pression du CS Sfaxien et de l’ES Metlaoui qui suivent avec 1 point de retard.

Le leader sang et or, en déplacement à Ben Guerdane, a conforté sa place en tête du classement et préservé son invincibilité en 2e phase, en décrochant face aux locaux une victoire (2-0) signée Taha Yassine Khenissi (23 sp) et Anis Badri (52).

Le match a été interrompu pendant une quinzaine de minute juste après le penalty de Ben Youssef, suivi de jets de projectiles par le public local sur le terrain, touchant même l’entraineur de l’Espérance de Tunis, Faouzi Benzarti.

A Sfax, le CS Sfaxien a retrouvé son efficacité offensive face à l’ES Metlaoui, en remportant son deuxième succès des play-offs qui lui permet de croire à une place africaine, puisqu’il n’est qu’à une longueur de la troisième place occupée par le C.Africain.

Les Sfaxiens n’ont concrétisé leur domination qu’en seconde période en inscrivant trois buts d’affilée par Yassine Meriah (72 sp), Firas Chaouat (73) et Heni Amamou (85).