Une rencontre a eu lieu, samedi, en marge de l’ouverture du premier congrès du mouvement Al-Irada qui se tient à Tunis du 29 avril au 1er mai. Elle a réuni de nombreuses figures politiques partis, notamment des partis Al-Irada, Ennahdha et Al-Joumhouri.
Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, le président du parti Al-Irada, Moncef Marzouki, a indiqué que les élections municipales doivent se tenir conformément aux dispositions de l’article 4 de la Constitution.
Il a souligné la nécessité de “réexaminer le Code des collectivités locales afin que les élections municipales balisent le terrain pour la gouvernance locale”.
Selon lui, priver les municipalités de leurs pouvoirs peut porter atteinte à son rôle de garant d’une gouvernance locale.
Le député d’Ennahdha au parlement, Ali Laarayedh a, pour sa part, estimé que l’organisation des “élections municipales a pris beaucoup de retard”, ce qui “a influé négativement sur la situation politique du pays”.
Il a appelé toutes les parties, dont l’administration, le gouvernement et les partis politiques, à tenir les élections dans les délais fixés par l’Instance Supérieure Indépendante des Elections.
Le porte-parole d’Al-Joumhouri a, quant à lui, rappelé que la tenue des municipales dans les délais proposés par l’ISIE est possible “à condition d’adopter le code des collectivités locales et de mettre en place des tribunaux administratifs dans les régions”.
Issam Chebbi a, également, appelé à la suspension immédiate des sondages politiques. “Ces derniers peuvent influencer l’opinion publique”, a-t-il insisté, exhortant le gouvernement à mettre en place une loi régissant le secteur.