Le Secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail Noureddine Tabboubi a réaffirmé vendredi, lors d’un entretien téléphonique avec Fadwa Barghouthi, épouse du leader et prisonnier palestinien Marouane Barghouthi, le soutien de son organisation à la grève de la faim observée par les prisonniers palestiniens “pour défendre leur liberté et leur cause légitime”.
Il a informé Mme Barghouthi que l’UGTT a lancé une campagne de mobilisation internationale, incluant les syndicats et les organisations mondiales ainsi que les Nations unies, pour faire parvenir à l’opinion publique mondiale la voix des prisonniers palestiniens et à leur tête Marouane Barghouthi et Ahmed Saadat, et dénoncer les pratiques de l’entité sioniste et les violations des droits humains les plus élémentaires.
Il a en outre réitéré la disposition de la centrale syndicale à mettre tous les moyens disponibles au service de la cause palestinienne, soulignant qu’elle constitue la cause de tous les peuples arabes et figure parmi les grands principes de l’UGTT.
Fadwa Barghouthi a pour sa part lancé un appel à “tous les libres de ce monde”, les invitant à sensibiliser à cette cause juste et légitime.
“La situation des prisonniers palestiniens est critique mais ils continueront de militer pour leur cause”, a-t-elle indiqué, ajoutant que l’état de santé de son époux s’est détérioré mais qu’il continue également de résister.
Elle a en outre rendu hommage à l’UGTT pour son soutien constant à la cause palestinienne, l’appelant à la plaider devant les Nations unies.
Elle a également demandé que le quartet lauréat du prix Nobel de la paix mène une campagne en faveur des prisonniers palestiniens.
Leader d’un mouvement de grève de la faim suivi par près d’un millier de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, Barghouthi, 57 ans, a été placé en isolement et a vu son état de santé de détériorer “dangereusement” selon l’ONG “le club des prisonniers”.
Marouane Barghouthi est un homme politique palestinien et une grande figure de la première et de la seconde Intifadha.
Arrêté en 2002 et emprisonné en 2004, il a été condamné cinq fois à la prison à perpétuité par l’occupant israélien.
Il est considéré à travers le monde comme un “symbole pacifique de la cause palestinienne” et comparé à Nelson Mandela.