Le bureau politique du parti Afek Tounes a affirmé son soutien à la réconciliation nationale qui doit être un facteur “d’union et non de division”, et doit “préserver le processus de la justice transitionnelle dans le cadre de la transparence et la lutte contre la corruption”.
Les amendements proposés dans le cadre de la loi sur la réconciliation, actuellement examinés par l’Assemblée des représentants du peuple, constituent “un pas positif pour tourner la page du passé, tout en protégeant les droits de l’Etat”, a estimé le parti vendredi, dans un communiqué, à la suite de sa réunion périodique tenue hier.
Afek Tounes dit comprendre et soutenir les protestations pacifiques observées à Tataouine et les revendications des habitants à l’emploi et au développement. Il a, cependant, appelé les jeunes et les sages de la région à privilégier le dialogue et à interagir positivement aux propositions et aux solutions urgentes proposées par le gouvernement pour impulser le développement dans le gouvernorat.
“Il faut barrer la route à tous ceux qui s’emploient à aggraver la situation et à saboter l’union nationale”, a prévenu le parti.
Par ailleurs, le parti s’est dit préoccupé par le report de l’examen du projet de loi n°52 relatif aux stupéfiants dans sa version basée sur la prévention et le traitement de la toxicomanie à la place des sanctions fermes à l’encontre des consommateurs, notamment parmi les jeunes et aux trafiquants de drogue.
Afek Tounes a appelé le parlement et les forces politiques à placer le projet de loi parmi les priorités.
Le parti a, par ailleurs, exprimé son soutien “inconditionnel” à la grève ouverte de la faim, depuis plus de 11 jours, des détenus palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.