Le premier congrès électif du parti Al-Irada se tiendra du 29 avril au 1er mai sur le thème “Détermination et espoir”, en présence de plus de 362 congressistes. Selon le parti, quelque 108 bureaux locaux ont été installés et des motions relatives à la gouvernance, la décentralisation et l’économie durable ont été élaborées.
Lors d’une conférence de presse, jeudi, au siège du parti à l’Ariana, le secrétaire général du parti, Adnen Mansar, a donné un aperçu sur la portée politique, économique et sociale des motions du congrès électif ainsi que sur la position de son parti concernant les questions nationales, notamment les mouvements populaires observés dans plusieurs régions et le projet de loi sur la réconciliation économique.
Le parti Al-Irada soutient tous les mouvements de protestation pacifique pour revendiquer le droit au développement et à l’emploi, a affirmé Mansar, estimant que la visite du chef du gouvernement à Tatouine où une grève générale est observée “ne bénéficie pas des facteurs nécessaires à sa réussite dès lors qu’elle n’apporte aucune solution ou alternative aux préoccupations des habitants”.
S’agissant du projet de loi relatif à la réconciliation, le secrétaire général d’Al-Irada a souligné que le parti est “déterminé à faire tomber ce projet par les moyens légaux étant donné qu’il porte atteinte au processus de la justice transitionnelle, ouvre la voie au retour du système de corruption et offre une protection légale aux futurs corrompus”.
Interrogé sur la participation d’Al-Irada aux prochaines municipales, Mansar a indiqué qu’il n’y a lieu d’organiser les municipales en l’absence d’une consécration évidente de la gouvernance locale, appelant à l’adoption du code des collectivités locales dans les plus brefs délais.