L’Institut supérieur de la magistrature (ISM) a organisé, mercredi, un séminaire sur le thème “Quel avenir pour l’ISM?” qui se tient dans le cadre du Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ).
Le séminaire s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la convention de jumelage sur le renforcement de la formation du personnel judiciaire signée entre l’ISM et ses homologues français et italien.
Intervenant à cette occasion, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi a indiqué que la restauration de la confiance dans la magistrature, pilier de l’Etat de droit et de la justice est tributaire de la réforme et du renforcement de la formation dans le secteur.
Un diagnostic complet concernant l’ISM et les réformes à entreprendre a été réalisé, a relevé le ministre, ajoutant qu’une approche globale a été mise en œuvre pour améliorer la qualité de la formation au sein de l’institut et en garantir l’efficacité. Il s’agit pour ce faire, a précisé Ghazi Jeribi, de s’inspirer des expériences comparées et de bénéficier des programmes de partenariat.
L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne en Tunisie, Patrice Bergamini a indiqué que l’UE continuera à soutenir l’expérience de transition démocratique en Tunisie et à concrétiser les grandes réformes dans le cadre d’une stratégie globale qui ne concerne pas les volets économiques seulement mais aussi les aspects culturels et sociaux, et dans le domaine de la justice.
M. Bergamini a souligné l’importance de la modernisation de la justice, de la consécration de son indépendance et de la lutte contre la corruption ainsi que la garantie de procès équitables en réponse aux attentes des justiciables.
Ont participé au séminaire, des représentants des ambassades de France et d’Italie, des magistrats et des experts de Tunisie et de l’étranger.