Dans un communiqué publié, lundi après midi, le ministère des Affaires culturelles fait part de son profond regret de la perte du grand penseur, écrivain et critique littéraire Tawfik Baccar, décédé ce matin à l’âge de 91 ans.
Né à Tunis le 31 décembre 1927, le défunt est considéré comme l’un des piliers de l’enseignement supérieur dans le pays et de l’université tunisienne post indépendance dont il fût l’un des fondateurs, lit-on.
La même source évoque “un professeur émérite, grand écrivain, sage encadreur, profond critique et bon enquêteur qui était connu par sa production littéraire abondante et ses vastes connaissances en littérature”. Tout au long de sa carrière littéraire et professionnelle, qui s’est étalée sur plus d’un demi-siècle, Baccar a eu “une importante contribution dans la formation des générations successives et le rayonnement de la critique littéraire en Tunisie, à travers l’étude de l’oeuvre de plusieurs auteurs tunisiens, en particulier celle de Mahmoud Messaadi”.