Les participants à une journée d’étude sur “Comment transformer la majorité sociale en une majorité politique?” tenue samedi à Tunis, ont appelé à la nécessité de créer un cadre clair qui rassemble tous les mouvements sociaux dans les différentes régions du pays.
Selon eux, ce cadre sera “un moyen afin de faire face à la situation actuelle qui se caractérise par une certaine dichotomie entre les mouvements sociaux, les partis politiques et le pouvoir”.
“Ce cadre peut être instauré à travers la création d’un mouvement de travailleurs rassemblant les différentes classes de la société ou de la mise en place d’un forum ou d’un collectif d’organisations sociales”, a indiqué Ahmed Tlili, universitaire, lors de cette journée d’étude organisée à l’initiative de la Fondation Ahmed Tlili pour la culture démocratique et la justice sociale.
“Si cette majorité n’est pas représentée, la démocratie risque de ne pas être représentative”, a-t-il ajouté.
Mokhtar Boubaker, journaliste et militant de la société civile, a souligné pour sa part que le mouvement syndical est appelé aujourd’hui à former une coalition avec les organisations de la société civile à l’instar des associations œuvrant dans le domaine du développement et de l’environnement et des organisations féministes et estudiantines afin de créer une nouvelle élite politique qui soit en phase avec les orientations de la majorité sociale.