Le conseil national extraordinaire de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), tenu vendredi dernier à Nabeul, a décidé d’observer une journée de colère et d’entamer une grève de faim collective le 1er mai au siège central de l’UNFT.
Ce mouvement intervient en signe de protestation contre la poursuite de non attribution de la subvention spécifique à la rémunération des fonctionnaires et employés de l’Union au titre de l’année 2017, par la présidence du gouvernement.
Selon un communiqué publié samedi, le Conseil indique qu’un sit-in sera observé le 20 avril 2017 devant la cour d’appel de Tunis pour soutenir l’Union qui subit une campagne orchestrée, engagée par des parties n’ayant aucune qualité et ce, dans l’attente de l’application des promesses tenues par le premier conseiller politique du Président de la République qui s’est engagé à trouver une solution à la suspension de la subvention et à renforcer le rôle de l’UNFT au niveau national.
Le communiqué ajoute qu’une commission nationale de défense de l’organisation féminine a été formée pour la représenter auprès des autorités et des établissements publics indiquant que l’Union compte poursuivre son militantisme et adopter de nouvelles formes de protestation pacifiques, juridiques et légales pour parvenir à la satisfaction de ses revendications.
La même source a indiqué que le conseil national extraordinaire de l’organisation féminine a aussi examiné les conséquences de non rémunération des employés de l’UNFT sur la situation sociale et économique des travailleurs ainsi que leurs familles.
A noter que le conseil national extraordinaire de l’UNFT composé de membres du bureau exécutif, de membres du comité central et de déléguées régionales s’est tenu en présence de quelques militantes de l’Union et de représentants des agents et fonctionnaires de l’organisation féminine.