Depuis mercredi soir, les routes principales à Tataouine sont de nouveau coupées à la circulation des voitures, par les barrages des manifestants, à l’exception des ambulances, des véhicules de l’Armée nationale et de la Protection civile et ce, en réaction aux ” réponses insuffisantes des autorités à leur revendication “, selon leurs termes.
Les habitants de Tataouine sont divisés entre ceux qui soutiennent le mouvement de protestation pour l’emploi et l’amélioration des conditions de vie dans la région et ceux qui considèrent que le blocage de la circulation nuit aux intérêts des citoyens et à leur droit au travail.
Hechmi Hamdi, président du mouvement Al-Mahaba, a tenté en vain, mercredi soir, de dialoguer avec les protestataires qui l’ont prié de quitter leur tente, où ils observent un sit-in, par peur de l’exploitation politique de leur mouvement.