L’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET) a annoncé une journée de colère et une grève générale “nationale” ce vendredi “à la suite des derniers développements sur la scène estudiantine et des violences policières à l’encontre des étudiants en droit qui manifestaient pacifiquement mardi à la Kasbah”.
L’UGET explique également sa décision, dans un communiqué publié jeudi, par “le refus constant du gouvernement de dialoguer et d’associer les étudiants aux affaires universitaires et à la réforme de l’enseignement”.
Elle appelle en outre à une marche nationale vendredi sur l’avenue Habib Bourguiba pour revendiquer l’annulation du décret 345 émis par le ministère de la Justice.
Le décret n°345 de l’année 2017 pose la condition de détenir un master en droit, en sciences juridiques ou un diplôme équivalent pour pouvoir passer le concours d’entrée à l’Institut Supérieur de la Magistrature.
Le ministre la Justice Ghazi Jeribi a déclaré mercredi à l’agence TAP que les étudiants inscrits actuellement dans les facultés de droit et les diplômés des facultés de droit détenteurs d’une licence ou d’une maîtrise ne sont pas concernés par cette condition qui entre en vigueur à la rentrée universitaire 2017/2018, même s’ils sont redoublants.