Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a appelé le ministère de la Culture à ouvrir une enquête sur les dépassements commis à l’encontre de certains journalistes chargés de la couverture du Festival de la Joie africaine à Douz, au sud de la Tunisie.
Dans un communiqué publié jeudi, le syndicat a appelé le ministère à mettre en œuvre “un plan clair pour la couverture médiatique des festivals afin de garantir le droit du citoyen à l’information et lui permettre de suivre les principales manifestations culturelles”.
Le SNJT a également condamné “les mauvaises conditions de travail” dont ont souffert les journalistes lors de la couverture du Festival.
Rappelons que des journalistes ont été empêchés, mercredi soir, d’assister à la soirée de clôture de la 3e édition du Festival de la Joie africaine de Douz assurée par Alpha Blondy sous prétexte de manque de places assises.
“Des personnes portant le brassard du comité d’organisation du Festival avaient justifié cette interdiction par le fait que l’espace réservé aux journalistes était déjà rempli”, avait rapporté, mercredi soir, la correspondante de la TAP.
Pour sa part, le directeur du Festival, Wadii Ben Ali, avait déclaré, mercredi soir à l’Agence TAP, que cette décision “n’émane pas du comité d’organisation du Festival”. “Le comité d’organisation se renseignera sur cette affaire pour déterminer les responsabilités de chacun”, a-t-il ajouté.