Le Parti Républicain a affirmé, lors de la réunion de son comité central, les 8 et 9 avril à Monastir, que le gouvernement a pris un “grand retard” en matière de lutte contre la corruption. Il n’a pas pris “les mesures courageuses” qui s’imposent.
C’est ce qu’a indiqué, dimanche, Riadh Mrabet, membre du comité exécutif du d’Al-Joumhouri, dans une déclaration de presse.
Riadh Mrabet a, dans ce sens, souligné que son parti va mettre la pression sur le gouvernement afin qu’il mène une bataille efficace contre la corruption.
“Al-Joumhouri est déterminé à déclarer la guerre à la corruption avec les parties qui sont prêtes à y participer”, a-t-il dit, soulignant que la participation de son parti au gouvernement avait pour objectif de contribuer à trouver une issue à la crise que traverse le pays.
Par ailleurs, Riadh Mrabet a indiqué que le comité central a, pour la première fois, élu une présidente à sa tête. Il s’agit de Leila Ammar.
Il a précisé que le parti compte 75 sections et compte mettre en place 2080 bureaux régionaux d’ici 2019.